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CAN 2029: LA RDCONGO  ET LE CONGO BRAZZAVILLE AU DEFI  D’ UNE CO -ORGANISATION

La RDC et le Congo Brazzaville veulent  adjoindre les efforts pour co-organiser la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2029. Le sujet a été au coeur des échanges samedi 13 décembre dernier à Brazzaville, entre le ministre des sports et loisirs de la RDC, Me Didier Budimbu, et son homologue, Hugues Ngolondele.

Le voeux de la RDC de composer avec son voisin, le Congo Brazzaville, pour accueillir ensemble la plus grande fête du football africain dénote d’une volonté de relever plusieurs défis d’intérêts commun, tant sur le plan organisationnel que d’infrastructures sportives, routières et  hotelières, l’économique n’étant pas en reste sur les deux rives.

POURQUOI LE CONGO BRAZZAVILLE ?

La  proposition de la RDC sollicitant une organisation conjointe  de la CAN a donné du répondant positif, puisque le ministre des sports du Congo Brazzaville, Hugues Ngolondele, a promis d’en parler au président Dénis Sassou Ngouesso, qui a déjà, dans un passé récent, porté plusieurs projets d’envergures sur les sports, comme l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations  de moins de 20  ans en 2007 dont les fruits ont, de quelque manière, porté en 2012 les Léopards de Dolisie au sacre continental en Coupe de la Confédération. Avant de poursuivre par l’organisation, en 2015, des Jeux africains qui a permis à son pays de se faire, tant soit peu, une santé en matière d’infrastructures sportives, mais surtout la maîtrise sur l’organisation des compétitions majeures.
D’ailleurs, en cette année 2024, les léopards U20 de la Rdc ont remporté à  Brazzaville le tournoi de l’Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale

Ces deux compétitions sus-indiquées avaient mis sous les coups des projecteurs le voisin de la RDC car, elles ont permis à relancer la pratique du sport en général, le football en particulier.

Fort de cette expérience, le Congo Brazzaville se présente finalement comme un bon partenaire pour co-organiser la CAN 2029.
Dorénavant, il s’avère être une pluvallue côté politique tant en interne que sur le continent en matière d’encadrement de la jeunesse.

En effet, cette co-organisation peut vraisemblablement rapprocher d’avantage ces deux capitales les plus proches du monde, puisqu’elle va prouver que la traversée n’est pas l’unique canal par excellence pour rejoindre l’autre rive, et ainsi  pousser  les deux pays à harmoniser pour que le projet de la construction du pont qui a toujours éxisté prenne finalement forme afin de faciliter les échanges commerciaux.

LA RDC VEUT  FAIRE LES CHOSES A LA HAUTEUR DE SA TAILLE. 

Dans sa dynamique de remettre son pays sur plusieurs fronts, le Président Félix Tshisekedi a un regard un peu plus prononcé sur les sports danssa diversité, 
en témoigne l’organisation des jeux de la Francophonie qui ont été un véritable détonateur, en passant par le championnat  d’Afrique des Nations de Boxe, les éliminatoires Zone 4 de l’Afrobasketball dames ainsi que la 26e Coupe d’Afrique des Nations de Handball dames.

Méticulé dans sa méthodologie, le ministre des sports et loisirs Me. Didier Budimbu a apporté sa touche particulière, mettant en musique la vision du président Tshisekedi et les ambitions du pays. Une vision qui veut faire passer la RDC à un autre cap, cette fois avec le Football –sport roi–; d’où cette volonté de passer à la vitesse supérieure, se portant candidat à l’organisation de la phase finale de la CAN 2029.

LES DÉFIS COMMUNS 

Il est de toute évidence que la Rdc et le Congo Brazzaville connaissent pratiquement les mêmes problèmes, déjà en nombre de stades  repondant aux normes de la Caf et de la Fifa, et donc organiser ensemble la Can 2029 est le canal qui peut servir d’acquisition des stades modernes et adaptés aux exigences du football moderne.

Massamba-débat et Kintele restent les deux seuls stades capables d’accueillir une coupe d’afrique des nations. Avec une cette nouvelle dynamique d’ici 2029, le Congo Brazzaville peut se donner les moyens de s’offrir un nouveau stade ramenant son score à 3.

En revanche, la RDC  navigue entre Réhabilitation, construction ou encore finition des travaux, notamment dans le Kongo Central avec le stade Lumumba.

Dans le grand Katanga également un stade peut être construit. Kinshasa et son Stade des martyrs peuvent se voir également doter d’un nouveau stade avec une capacité avoisinant les  40 ou 60 000 places. À Mbuji-Mayi, le stade Kashala Bonzola n’aura besoin que d’un véritable coup de ballet pour sa mise à niveau

S’agissant des infrastructures hotelières, ce secteur ne semble ne pas poser de problème au regard de l’investissement qui se fait en RDC tant chez l’Etat que chez les privés.

Co-organiser la phase finale de la CAN 2029 implique une mise à niveau des réseaux routiers, d’où l’importance d’évoquer la liaison de deux capitales  par le pond dont le  projet existe et qui n’aura besoin  que d’un boost pour sa matérialisation.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a recouru à 6 stades en 2024 pour organiser son édition. Il s’agissait de 4 stades nouvellements construits et deux anciens qui ont été réhabilités.

La conjugaison des efforts des autorités politico-sportives de deux pays concernés sur la question essentiellement sportive reste le seul moyen qui pourra permettre la  matérialisation de cet ambitieux projet d’une CAN conjointe.

En ce qui concerne les moyens financiers, les deux pays ne sont pas en manque, ce projet pourra une fois de plus leur permettre d’orienter leur finance aux sports pour ne pas parler que du football.

BUDIMBU ET SA DIPLOMATIE, UNE CARTE QUI VEND BIEN LA RDC

Si pour sa part le président Felix Tshisekedi s’active dans la diplomatie politique pour les intérêts de son pays la Rdc, le ministre  des sports et losirs, Me Didier Budimbu, lui, active la sienne pour que dans son secteur la Rdc occupe une place de choix, lorsque l’on sait qu’autrefois, les sports congolais ont déjà placé sur orbite la Rdc.

Dernièrement, Me Budimbu et son homologue sud africain, Gayton McKenzie, s’étaient mis d’accord de la mise en place d’un front commun pour une vision panafricaine des sports. Celui-ci a pour but de faire des lobbyings auprès des instances  internationales du sport, pour accélérer l’obtention des organisations, sur le continent africain, des compétitions du niveau international, telles que les JO 2036  et la formule 1.

Avec un accent particulier placé sur la réputation mondiale de l’Afrique du sud dans la pratique du rugby et sa domination dans le monde. «Le pays de Nelson Mandela est prêt à apporter son expertise en Rdc afin de redynamiser de cette discipline», rapportent les échanges entre Didier Budimbu et son homologue Sud-africain, Gayton McKenzie.

Un point de plus pour Maître Budimbu et sa diplomatie, en avant de frapper le gros coup en sollicitant  la Co-organisation de la Can 2029 avec le Congo Brazzaville. 

Ces performances du Ministre des sports congolais ont permis à la RDC d’inscrire son nom dans la liste des pays aux grandes ambitions sportives. Sans attendre, l’élu du peuple, le président Felix Tshisekedi, l’a souligné lors de son adresse à la nation le 11 décembre dernier, devant le Parlement réunit en Congrès.

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