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FOOT-MAROC : COUPE DU MAROC  » C’ÉTAIT UN MATCH DE L’ORGUEIL » F. IBENGE

Le football est une véritable école de formation. Au lendemain de l’obtention de son diplôme Pro CAF, Jean Florent Ibenge a relevé un défi majeur, celui de remporter un duel avec un adversaire qui l’a battu deux fois la même saison en championnat de la Botola.

Vainqueur de la Ligue des champions de la CAF et du championnat Marocain, le Widad de Casablanca avait tout pour assurer sa suprématie sur la formation de Renaissance de Berkane de Florent Ibenge, classée 6ème à 22 points du leader et vainqueur de la Coupe de la confédération de la CAF.

Un match qui avait la saveur d’un avant-goût de la Super coupe de la CAF. Pour ce faire, l’ancien entraîneur de Vita s’était donné une limite à ne pas franchir. «  Déjà, c’était un match de l’orgueil, j’avais dit à mes joueurs stop. C’est un match où je dois marquer aujourd’hui stop » a confié Florent Ibenge tout en déterminant le pourquoi de cet arrêt qui devait intervenir « On avait été battu deux fois par le même adversaire, si non ça allait être une habitude qu’ils nous battent à chaque fois. Donc, c’était un match qu’il fallait se révolter. Je n’avais pas envie de perdre la troisième fois. J’ai remonté mentalement c’était ça  » a renchéri Ibenge.

Cette ascendance sur WAC n’était pas que psychologique mais aussi tactique puisque Florent Ibenge s’y est mis à fond pour en arriver à ce résultat quoique ça s’est joué à la loterie des tirs au but.
 » Tactiquement, on savait comment jouer le WAC. On a joué deux fois contre eux, la première fois on a eu plus de possessions des ballons qu’eux mais, on a perdu deux zéro.
La deuxième fois, c’était un match très interréssant et très équilibré mais, on a perdu dans les arrêts de jeu.
Mais là, j’ai dit aux joueurs qu’il ne faut pas être bêtes, il ne faut pas aller se jeter pour se faire contrer bêtement.
Aujourdhui, c’est nous qui avons plus joué dans notre camp pour leur proposer des attaques placées et nous le contrer un peu plus. Et, ça a fonctionné au boit du bout.

Je crois qu’on aurait pu marquer plus tôt mais ça n’a pas fonctionné et eux aussi, ils ont eu des opportunités donc c’était un match équilibré » a poursuivi Ibenge.

Pour une première au Maroc, Florent Ibenge complète son palmarès avec deux trophées majeurs. Il entre on ne peut plus dans l’histoire de Berkane et du football Marocain.

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